Arma's RP
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:: Partie Publique :: Rukongaï
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Arma's RP
Et voilà je poste un petit RP qui n'as pas grand chose à voir avec bleach mais je m'en fous
Il est en deux parties minimum...
Il est en deux parties minimum...
- Spoiler:
- Tuez-les.
Tous s’exécutèrent. Tous sauf un. L’homme massif s’approcha de lui.
- Tue-le !
Terrorisées, les mains moites s’élevèrent avant de s’abattre. Une petite giclée de sang jaillit.
- Toi ! Lèves-toi et fini le travaille.
La personne désignée se leva, le regard vide, du sang sur ses mains serrant l’objet de mort qu’il tenait fermement commençait à goutter sur le sol. Les gouttes de sang comme attirées par le sang glissèrent le long du sol faiblement incliné pour rejoindre le flot circulant dans la gouttière prévue à cet effet. Leva sa main armée et exécuta la tâche qui lui avait été incombée.
- Il a un an de moins que toi, et pourtant il n’a pas peur du travail bien fait ! Tends ton bras ! Regardez tous ce qu’il arrive lorsque l’on n’obéit pas ! Trois jours de cachot à rats et une lacération !
Sa voie emplissait toute la salle, elle résonnait dans les regards vides de chacune des personnes présentes.
- Occupes-toi en, dit l’homme, et montre lui ce qu’est la discipline.
L’arme qui par deux fois avait donnée la mort, était devenue arme de sévices, arme d’éducation, arme de torture. Elle s’éleva avant de s’abattre généreusement sur le bras tendu et impatient. Elle aimait cela, l’odeur du sang, sa viscosité, sa chaleur. Elle a froid rangée dans son fourreau, alors elle en profite, trois repas en si peu de temps, c’est rare.
- Il me semble que ces portées sont réussies.
- La sélection des géniteurs est réussie en effet. Nous allons pouvoir faire de grandes choses avec eux.
Les deux homes s’en allèrent poursuivre se qui semblerait être une inspection, laissant l’homme massif avec les quatorze enfants nus parfaitement alignés, prenant la même posture face aux quatorze lapins étendu près de la gouttière. Le plus ancien de ces enfants ne devait pas avoir cinq années d’existence.
L’instructeur, car telle est sa fonction, regardait attentivement chacun des enfants, les uns après les autres.
- Est-ce que l’un d’enter vous a soif ?
Deux enfants qui paraissaient non pas plus corpulents, mais plutôt plus vigoureux que la majorité des autres levèrent la main à l’unisson. Ils regardaient le liquide couler le long de la gouttière avec une grande avidité.
- Les autres, dans le fond de la salle immédiatement !
Tous se levèrent et se précipitèrent au fond de la salle. Quelques secondes après, ils découvrirent un étrange phénomène. L’un des deux individus assoiffés ne semblait être dans son état normal. Il était parcouru de légers spasmes. Il était entrain de grandir légèrement, à vu d’œil, il prit de la corpulence également. Il adopta une position à quatre pattes qui lui était plus confortable. Son corps était adapté pour cette position d’ailleurs. Il poussa un hurlement secouant ce qui ressemblait désormais plus à une gueule qu’à une tête. Il commença à se déchainer partout dans la pièce, le même phénomène était constaté chez le deuxième enfant. L’instructeur avait occupé quelques instants la bête le temps de laisser à l’autre, parfaire sa transformation. Les deux bêtes se virent. Le calme revint alors. Un silence angoissant emplit la pièce. Elles se mirent à tourner lentement autour de la nourriture la plus vivace, l’instructeur en l’occurrence. Elles observaient la viande tout en gardant un œil sur l’autre, il n’est pas question que l’une d’elle laisse le moindre morceau à l’autre. Bientôt elles se jetèrent sur l’homme qui assez naturellement le repoussa violemment contre les murs. Elles relevèrent d’un bond se jetèrent dans une bataille d’une grande violence. Leurs griffes pénétraient abondamment dans la chair de l’autre. Bientôt neuf autres bêtes sortirent de leurs sommeils. L’instructeur se mit alors à les calmer à sa manière. Les assommants les unes après les autres, à mains nues. Ce n’est qu’une fois inconscientes que les bêtes reprirent leurs aspects d’enfants inanimés toujours.
- Bien vous avez découvert le principal défaut d’un tueur. Sa perte de contrôle à la vue du sang. Plus vous consommerez de sang, plus le sang vous appellera. Apprenez à la maîtriser. Apprenez à vous en passer. Et jamais vous ne faillirez.
L’instructeur s’était tourné vers les enfants encore conscients pour prononcer ces mots.
- Tâchez de vous en souvenir, cela vous sauvera la vie.
Il s’en allât laissant seuls les enfants apeurés. Quelques minutes plus tard, l’un des enfants s’approcha lentement de la gouttière s’agenouilla pour y laisser ses mains plonger dans ce liquide qu’il désirait tant. Les trois observateurs restant étaient effarés par la scène qu’ils observaient tout comme celle qu’ils venaient d’observer, mais l’enviaient. Ce liquide s’y enivrant que l’on y passerait ses journées à en boire… Ce liquide qu’il allait tenir au sein de ses mains jointe pour former un réceptacle divin. Ils se secouèrent la tête, « Non il ne faut pas ! ». L’enfant agenouillé sentit ce nectar, ouvrit la bouche laissant paraitre des dents d’un blanc immaculé. Les canines s’allongèrent, pointues, et frissonnèrent en entrant en contact avec le sang. Il commença à vider le contenu des mains creuses. L’enfant sursauta. Jetant au loin la source de vice qu’il tenait, il s’essuya sur l’un des inconscients et partit dans un coin de la salle. Le silence était de nouveau maitre des lieux.
Les jours s’écoulaient dans le roi silence de cette pièce. La gouttière avait fait son œuvre, il ne restait que l’odeur du sang vieillissant. Le 4ème jour, alors que plusieurs des enfants tombaient à cause du manque, l’instructeur revint avec un cochon qu’il lacéra de toutes parts pour faire jaillir le sang. Nombreuses furent les bêtes affamées ce jour-là. Les très rares résistants ne se contentèrent que de devenir des bêtes sauvages dans le comportement, pour se nourrir.
Au fil des mois, l’instructeur répéta cette même leçon en haussant le niveau progressivement. Les plus faible de volonté progressait peu, et étonnement, c’était ceux qui étaient les plus vigoureux. D’autres réussissaient à réfréner leurs instincts, mais se précipitaient tout de même sur le nectar chaud et accueillant. Ceux dont la volonté, la conviction étaient grandes, résistait au furieux appel du sang, il attendait que les bêtes se soient rassasiés pour aller manger.
Durant cette même période, ils apprirent à utiliser des armes, celles qui leurs correspondaient.
- À partir d’aujourd’hui, je vais vous parler d’un potentiel qui sommeil en chacun d’entre vous. Vous êtes tous issu d’une sélection rigoureuse qui visent à faire de vous des élites parmi les élites. Vos géniteurs sont eux même experts dans leurs domaines. Vous avez été choisis pour intégrer la section assassinat. Tous les enseignements procurés jusqu’à non eu pour but que de vous apprendre à vous contrôler. À présent nous allons vous apprendre à vous servir de vos capacités propres à chacun. Observez-vous. Analysez-vous. Et découvrez ce qu’il vous différencie de votre voisin.
Tous avaient bien remarqué qu’ils étaient différents, il y en avait à qui il manquait un morceau, probablement du à ces combats entre bêtes, ils y en avaient bien des plus costaud, certains plus blêmes. Les enfants crûrent avoir compris.
- Non je vous parle de quelque chose que tout le monde ne peut voir avec ses yeux. Regardez ces deux objets, ils paraissent identiques, et pourtant ils sont différents. Trouvez cette différence.
Les enfants cherchèrent pendant des heures et des heures. Des heures qui devinèrent des jours. À la fin de la semaine, l’instructeur leur donna un conseil, et un par un ils virent quelle était la différence. Elle n’est pas physique, l’un des deux objets était entouré d’une légère lumière bleuté. Bientôt le premier remarqua cette même lumière chez ses voisins, pas vraiment bleuté. Chez certain elle était bleu tandis que d’autres en possédaient une rouge. Certains semblaient avoir les deux en eux, formant ainsi une aura violette autour d’eux. Progressivement tous le découvrir. Étonnamment ceux qui en possédaient une rouge vif, étaient ceux qui était les plus vigoureux.
L’instructeur vint former deux groupes parmi eux.
- Vous pouvez constater que je n’ai pas fais ces groupes par hasard. Vous, désignant les êtres à l’aura bleuté, êtes des « iotas », et vous, êtes des « thêtas ». Vous ne possédez pas le même type de capacités, et désormais vous suivrez un entrainement différent de l’autre groupe.
Ils ne parlaient que rarement quand l’instructeur les laissaient seuls, il n’en n’avait pas vraiment besoin. La gouttière était de plus en plus assoiffée, en effet l’instructeur venait de moins en moins souvent pour égorger des animaux.
Les années qui suivirent leurs servit à développer leurs potentiels. Certains développèrent des capacités pendant que d’autres développaient leurs potentiels. Ils perfectionnèrent également l’art de tuer en publique, en silence, d’assassiner tout simplement. Ils découvrirent d’autres sections comme eux, « les infiltrés » chargés de récupérer des informations, « la Noble One », destinés à prendre le pouvoir dans des endroits stratégiques, « les héros », « les traqueurs » sont celles qu’ils dont ils ont entendu parler.
Dernière édition par Arma le Mer 24 Juin - 2:39, édité 1 fois
Arma- Administrateur
- Nombre de messages : 5675
Age : 36
Re: Arma's RP
Vaste et riche imagination ... C'est sanglant à souhait Merci pour ce moment
Luffy- Fanatique
- Nombre de messages : 1386
Re: Arma's RP
Voila la suite
Je ne peux pas la mettre dans le même post car cela dépasse les limites imposées.
Je ne peux pas la mettre dans le même post car cela dépasse les limites imposées.
- Spoiler:
- Puis vint l’heure des premières missions, la première n’était qu’un échauffement, il fallait simplement tuer un homme des bas-quartiers. À l’heure retour, l’instructeur tint ces propos :
- L’un d’entre vous a tenté de s’échapper durant la mission.
Il le désigna d’un doigt délicieusement long.
- Tuez-le !
C’est alors que treize jeunes adolescents se levèrent à l’unisson, chacun sortant son instrument de prédilection. L’enfant désobéissant tomba d’incompréhension au sol, il recula hésitant et apeuré. Il voyait face à lui, treize anges de la mort qui était là pour lui. Ils étaient venus pour lui parler, le rassurer, lui dire qu’il était promis à l’évasion de ce monde qui ne le comprenait pas. Mais il savait pertinemment qu’ils le diront avec précision sans équivoque, qu’ils le diront avec ses objets toujours affamés, qui s’extasient devant les visages effrayés de leurs sources de nourriture.
Prenant conscience de ce qu’il adviendrait de lui si il ne bougeait pas, il se leva d’un bond, passa par l’ouverture de la pièce, emprunta un premier couloir qui le conduirai devant la section des infiltrés. Ceux-là ça va ils ne sont pas méchant se dit-il. Il bifurqua traversant un long couloir piégé dont il connaissait les moindres secrets. Il amorça un piège pour ralentir ses poursuivants. Après plusieurs couloirs franchit, il sortit enfin.
Il couru en direction des quartiers bourgeois, les quartiers pauvres étaient trop peu surveillés, il se ferait tuer au premier croisement. Il fallait faire vite, le soleil allait bientôt se lever, et il ne souhaitait pas non plus mourir de cette manière. Il ne souhaitait pas mourir tout simplement. Alors qu’il changeait brusquement de direction, il sentit un mouvement d’air très rapide semblable à celui d’une flèche prête à vous traverser de part en part, l’œuvre de n°11. Ils s’approchaient donc rapidement de lui. Traversant la ruelle en criant à l’aide, il sentit une deuxième flèche lui lécher l’oreille. C’était rare que n°11 rate deux fois la même cible. Arrivé dans la grande rue, les gens se retournaient sur sont passage, ils ne comprenaient pas pourquoi il criait, ils avaient beau chercher, ils ne voyaient pas de poursuivant. Ils étaient pourtant bien là, bondissant de toit en toit tels des lionnes bondissant vers leurs proies.
Il évita une troisième flèche lui susurrer des mots doux. Il regarda devant lui, une calèche lui faisait obstacle. Un homme le saisit par le haut des vêtements le soulevât ouvrit la porte de la calèche et le lança à l’intérieur avant de remonter fouetter les chevaux pour s’éloigner rapidement. À l’intérieur abasourdit, le fuyard se releva et découvrit une femme habillé d’une longue robe bouffante blanche. Une femme d’une trentaine d’années d’une grande beauté. Les cheveux d’un noir de jais très profond, des yeux aussi rouges que le sang, une peau plus blanche que sa robe ne l’a jamais été. Une opulente poitrine était enfermée dans un corset à étouffer les non initiés. Il tendit la main vers la porte pour l’ouvrir et s’échapper.
- Si tu veux survivre ne sors pas. Je vais t’aider contre tes poursuivants.
Il savait quand les gens mentaient, il avait été formé pour le détecter, et elle, ne mentait pas. Elle acquiesçât un sourire qui lassa paraitre deux fines canines qu’elle caressa tendrement avec sa langue. La calèche prenait de la vitesse.
- Viens. Assis-toi là.
Il s’exécuta embarrassé, et s’assis à côté d’elle. Elle le prit et le serra dans ses bras. Le jour se levait il était sauvé. Il se laissa emporter dans ce sentiment d’allégresse, et s’endormit sur cette étrange partie du corps de cette femme qu’il ne connaissait pas. Il se réveilla dans ce qu’il semblerait être un manoir. Il faisait nuit, déjà. La femme était assise dans un fauteuil près de la fenêtre faiblement vêtue.
- Peux-tu me rendre un service ? Fais-moi plaisir ! Donne-moi du plaisir ! Ne me fais pas regretter mon geste d’hier.
Elle caressait sa voluptueuse poitrine en tenant ces mots. Il y avait une femme qui se tenait à ses côtés, habillée comme une servante. Il ne comprit pas vraiment ce que souhaitait cette femme. C’est alors qu’il aperçut le reflet de la lune sur sa gauche la fraction d’une seconde. Il tourna la tête et vit n°8 avec sa lame à la main il recula ébahit. Il s’aperçut alors qu’ils étaient tous là, obstruant les sorties.
- Oui mes chéris ! Allez-y donnez moi du plaisir !
Les treize anges fondirent sur l’agneau égaré, n’en faisant qu’une bouché. Dans son fauteuil, la femme poussait des cris de plaisirs extrêmes, se trémoussant dans son fauteuil. Elle prit sa servante par les cheveux, lui enfonça la tête dans sa poitrine et dégagea son cou de tout cheveux avant d’y planter ses deux longues et superbes canines, faisant ainsi couler le nectar. On entendait encore des cris étouffés de plaisir. Elle releva la tête et jeta plus loin sa servante. Du sang coulait le long de ses lèvres, descendait son coup, parcourait sa poitrine avant de sombre dans le corset. Elle était moite, et ses vêtements si peu nombreux étaient complètement humides. Elle donnait l’impression de s’être ébattue pendant des heures sans interruption.
- Allez-y mes chéris, servez-vous !
Elle désignait sa servante, mais aucun d’eux ne bougea.
L’instructeur rentra alors dans la pièce, s’approcha de la femme et lui fit un élégant baisemain
- Madame, mes hommages !
- Vos protégez font de l’excellent travaille. Je devrais vous les emprunter pour qu’il puisse me satisfaire.
- C’est trop d’honneur que vous me faites là.
Une discussion s’en suivit.
Arma- Administrateur
- Nombre de messages : 5675
Age : 36
Re: Arma's RP
Noir à souhait, j'adore !
Petit conseil de RPiste (j'en ai fait pendant plus de deux ans sur des forums divers), essaie de décrire un peu plus les lieux pour qu'on puisse mieux se les imaginer.
Mais tu t'en sors extrêmement bien, c'est assez prenant.
Continue !
Petit conseil de RPiste (j'en ai fait pendant plus de deux ans sur des forums divers), essaie de décrire un peu plus les lieux pour qu'on puisse mieux se les imaginer.
Mais tu t'en sors extrêmement bien, c'est assez prenant.
Continue !
Kimroth- Fanatique
- Nombre de messages : 953
Re: Arma's RP
Allez
- Spoiler:
- Alors si l'on devait résumer en quelques mots, ce serait:
Un MJ qui s'est éclaté à maitriser
Un Arma dépité d'un bout à l'autre du scénar
Une Nereilith désolée
Un Tenaris suceur de cailloux bien plus puissant qu'en début de soirée
Une Lorène dépassée par les évènements
Et un Raf amoureux d'Esther sa winchester
Et un Malkav qui dit Sparu Exclamation lol!
Après une journée difficile, sommeil agité pour certain plus que d'autres, nos investigateurs se lèvent à la tombé de la nuit en ce joue de 3 Décembre de l'an 1886. Comme à chaque tombé nuit tous se retrouvent sur le palier de porte de la chambre de Demoiselle Adler. Le teint de certain parait plus blême qu'à l'accoutumé. Jean notamment n'ayant pas récupéré des blessures de la veille. Doù viennent-elles d'ailleurs Question Celui ci nous a été rapporté pas un singulier et inquiétant personnage. "L'enfant" Ravnos. il traina Jean jusqu'au manoir peu avant l'aube, disant l'avoir trouvé dans une rue. Les interrogations planait au dessus des investigateurs. L'enfant demanda comment avait avancé l'enquête depuis qu'il les avaient laissé quelques heures plutôt. Trop peu de temps s'était écoulé, et le chocs des révélations laissait encore pantoise Demoiselle Adler. Elle lui demanda si il avait quelconque information qui pourrait les aider à avancer et suggéra de répondre à une question par nuit. Adler commença à plonger dans son esprit pour tirer meilleur parti de cette opportunité. Luke lui suggéra alors une question à l'oreille ainsi qu'à Dame Léonore. Il devait y avoir un peu plus intéressante à poser comme question se dit Adler. Luke commença à poser sa question en voyant le silence laissé par cette dernière. Elle l'interrompit puis le laissa quand même terminer.
- Qu'est ce que le Cimetière des Dieux Question
- Ah Exclamation C'est un lieu pour les gens magnifiques.
Cette réponse ne satisfaisait pas Adler. Après son départ Luke fit remarquer à tout le monde qu'il avait susurré "facile" avant de donner sa réponse. De plus en plus inquiétant. Il est grand temps de savoir qu'il était réellement. La nuit avait été longue et les informations nombreuses. Tous allèrent se coucher.
Comme à l'accoutumé donc, Demoiselle Adler se tenait sur son palier, à sa droite se trouvait Sir Luke Leblé et deux pas plus loin Sir Jean de la Cour, à sa gauche immédiate, et déjà vêtu d'une cape, Elwin Keegan. Trois pas derrière lui une main carresant inconsciemment la rambarde en chêne massif relié de dorures, Dame Léonore Lefebvre était déjà plongé dans l'un des tableaux accroché au mur. Fascinée. Ils formaient tous deux rangs et au milieu tenant une feuille de nouvelle à la main, le majordome personnel de Demoiselle Adler. Il paraissait exténué, le costume froissé ce qui n’était pas à son habitude.
- Le sommeil a-t-il été bon Mademoiselle ?
- Trop agité Edward, beaucoup trop.
- Puis-je vous faire part des nouvelles ? Elles sont très… choquantes
- Allez-y mon brave, peu de choses ne peuvent me choquer désormais.
- La Tamise a recraché nombre de cadavre Mademoiselle. Les expertises de leurs décès sont actuellement en cours.
- Combien d’hommes et de femmes ? Des blessures apparentes ?
- On ne le sait, mais il y avait 14 hommes et deux femmes.
Mademoiselle si je puis me permettre, les femmes de la maisonnée ont été incontrôlables.
Dame Léonore appela alors sa suivante qui arriva alors, l’air désinvolte négligée répondant sèchement à sa maitresse. Cette dernière voulu la corriger, mais avant qu’elle ne l’eu fait, une gifle l’a fit regarder un court instant un de ses magnifiques tableaux. Elle était émerveillée par ce tableau également. La suivante s’enfuie en courant et Elwin désirant l’arrêté mais trop peu réveillé en cette heure soirale, lui lassera le dos de part en part. Son corps gisait dans le bas des escaliers toute proche de la porte du hall. Là seulement, les investigateurs prirent conscience d’un fait. Le manoir avait été ravagé les tableaux dans le couloir d’Adler semblait être les seuls encore accrochés. Luke descendit découvrir un peu le massacre.
- Si je puis me permettre Mademoiselle, les femmes ont été enfermées et les hommes sont retranchés.
Luke découvrit son suivant dans son lit, un bras pendouillant dans le vide, maculé de sang. C’était l’œuvre de la servante de Dame Léonore lui dit-il. Luke lui prodigua les premiers soins. Puis descendit là où se trouvaient les hommes qui ne répondaient pas. Il du tenter, vainement, d’enfoncer la porte et un trou immense décora la porte le frôlant de peu, il reconnu au son un fusil de chasse. Un second trou se fit également. Dans la pièce un homme tentait de raisonner le garde chasse. Ce n’est qu’à l’instant où il reconnu Luke Leblé, qu’il se calma mais restant méfiant et ne baissant que prudemment son fusil. Le piano de cuisine bloquait la porte. En effet il aurait été difficile de défoncer la porte. Les femmes étaient elles dans la cave de la cuisine, la trappe bloqué par un second piano et dotée d’un cadenas immense. Elles ne pourraient sortir de la cave, c’en était une certitude aux yeux de Luke.
Un rapide état des lieux fit état de 5 morts chez les hommes. Toutes perpétrées par les femmes. Le manoir tenait plus d’un champ de guerre aux frontières franco-prussiennes que d’un riche manoir londonien. Partout dans celui-ci l’on entendait Dame Léonore hurler à la mort découvrant toiles déchirées, canapés éventrées, murs troués, marbre dévastés. Tout ayant pu servir d’arme a été utilisé. Adler couru dans sa bibliothèque. Elle failli tressaillir en voyant que même ses livres avaient servit dans ces batailles apparemment plus qu’effrénées. Elle se dit en voyant se qui manquait dans la pièce, que la quarantaine d’arme d’exposition qu’elle avait disposé ici même, n’était pas une si bonne idée finalement. Ses ouvrages les plus importants étaient en sécurité. Heureusement. Un autre déclic se fit dans sa tête, et elle se précipita dans le salon, posa ses yeux sur la cheminée, découvrit qu’il n’avait pas bougé d’un pouce, enjambât tout de même canapés et débrits en tout genre, et ouvrit le coffret. Le soulagement l’emplit. Elles étaient toujours en place. Une question lui parcouru l’esprit, malgré les évènements qui avait ravagé le manoir toute la journée, ce coffret n’avait pas bougé, était-ce dû à lui même uniquement, aurait-il une influence inconnue, ou Adler suscitait-elle trop de peur parmi les habitants de la maison que même la folie ambiante n’a pu en venir à bout? L’une de ses éventualité la rassurait, l’autre l’intriguait.
Arma- Administrateur
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Age : 36
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